Oui l'excitation avait été à son comble toute la journée dans la maison, y'a pas à dire mais une fête c'est du boulot ! Celle-ci avait été préparé depuis presque un mois, autant dire pas beaucoup pour une soirée de cette envergure réunissant toute les têtes importantes d'Italie. Et moi j'avais passé un mois à chercher cette robe parfaite ! Quel idée de mettre un thème pour une soirée de ce genre ? Certes au départ j'avais trouvé l'idée de ma mère tellement génial, je nous voyais déjà tous dans les belles grandes robes que portaient nos ancêtres, et puis pour notre grand gala annuel c'était parfait d'avoir un thème histoire de changer un peu et tout ... Bah je m'étais vite rendu compte que sa n'avait pas était la meilleure des choses à faire en fin de compte ! Il m'avait fallut une semaine entière pour trouver la robe avec un grand R, celle dans laquelle je serais resplendissante et éblouissante ! Quand on est la fille Ricci, il faut qu'on soit parfaite alors forcément sa demande du travail ! J'étais de mauvaise humeur, ma mère m'avait refourgué comme cavalier un de ses fils à papa à la noix, et ni mon coiffeur ni même mon maquilleur n'étaient encore arrivés ! L'horreur en somme, je me voyais déjà descendre les escaliers avec un chignon serré basique, bah au moins ma robe était parfaite ... Marchant de long en large dans le couloir je ne pu m'empêcher un instant de jeter un oeil du côté ou se trouvait la chambre de mon frère et celle de son meilleur ami, ils étaient tout les deux assez agaçants puisqu'il ne leurs avait pas été difficile de trouver un superbe costard, et même pas besoin de maquillage ni même de coiffure spéciale, ils y allaient avec leurs atouts naturels ! Grrr en moi sommeillait à ce moment même une jalousie immense à leurs égards, et puis maman ne leurs avaient pas collé un cavalier inutile, ils y allaient avec qui ils voulaient, et mon enquête sur celle qui serait la compagne de Cesare n'avait malheureusement pas porté ses fruits.
Ils arrivèrent enfin, ceux qui allaient faire de moi leur objet de torture et ce pour seulement trois heures. La longueur de la torture ne venait pas de mon visage mais bel et bien de mes cheveux qui ne voulaient en aucun cas qu'on les boucle, une torture donc que de voir Enrique les tordre dans tout les sens afin qu'ils tiennent non seulement dans ce superbe chignon qu'il m'avait fait mais aussi en liberté tout autour de ce dernier. On m'avait ensuite aidé à mettre mon corset, et la torture continuait alors mais je ne disais rien, ce n'était pas " polie ", et puis vint ensuite cette merveilleuse robe. Un petit regard sur mon miroir, et limite je ne me reconnaissait pas ... Une vraie merveille cette robe vraiment ! Quand je sortis enfin de ma chambre je vis Cesare en face de moi, en train d'arranger lui aussi sa tenue, il ne remarqua pas directement que je venais de sortir de ma propre chambre, et je serais bien partie en courant si ma robe me l'avait permit ... Seulement je ne pouvais pas, et lorsque je sentis son regard se poser sur moi, mon coeur se mit à battre un peu plus vite sans que je ne commande quoi que ce soit ... « Waouh Malia tu est ... » Non il n'allait pas le dire, il ne devait pas le dire, et ne le dirais pas parce que je lui faisais déjà un regard qui lui disais de s'arrêter. Comment dire ... Cesare à toujours été ce genre de mec qui te dis combien tu est magnifique, et il suffit de simplement cela pour que sa te brise le coeur ! Sans rire ... Je continuais mon chemin après lui avoir fait un petit sourire, un tout petit sourire, et rejoignait le petit salon ou ma mère m'attendait pour me présenter le mec qui allait être ma peluche le temps de la soirée. Le mec en question avait faillit quelque minutes après me faire tomber dans les escaliers alors que nous descendions les grandes marches de la maison, sous les regards de la plupart des invités, quel idiot vraiment ! Mais enfin, il avait quelque talents de danseurs qui le faisait un temps soit peu remonter dans mon estime ... Enfin mon frère arriva à la rescousse m'extirpant des bras du jeune homme et me faisant danser à son tour « Franchement je ne sais pas ou maman me l'a trouvé celui là ! » Il c'est alors mit à rire de ma remarque, et je sentais encore plus fort en moi qu'il avait de la chance qu'on ne lui impose pas de cavalière, quoi que cela m'aurait fort plu de le voir galérer avec une fille complétement idiote.
Danser sa donne soif , très soif ! Et je n'avais pas encore pu voir qui que ce soit dans la salle, alors je me promenais entre les invités, parlant des nouveautés économiques avec les uns, glorifiant les autres, riant aux blagues inutiles de certains députés, complimentant leurs femmes quand à leurs robes pas aussi jolies que la mienne quand mon regard fut attiré de l'autre côté de la salle ... Il était là, riant à gorge déployé avec cette fille, une rousse avec qui je l'avais déjà vu auparavant. Je ne savais pas qui elle était, ni même d'où elle sortait et je n'avais pas sentit en moi le courage d'aller lui demander. J'avais bien essayer auprès de Dam' mais il avait prétendu ne rien savoir, et moi je n'avais pas voulu éveiller quelques soupçons inutiles face à ma curiosité immense quand aux relations de notre cher Cesare. Seulement voilà, en moi montait à présent cette sensation de colère immense, celle que j'ai la plupart du mal à retenir, celle qui me rend complétement incontrôlable ... Commandant alors une bonne vodka, je commençait à triturer les plis de ma robe afin de m'occuper les mains avant d'avaler cul sec mon verre et d'en commandait un autre. Je n'avais rien à lui dire, je ne pouvais pas lui faire de reproches, je n'avais même pas le droit d'être en colère maintenant, mais c'était plus fort que moi ... Me vint alors l'idée de partir en cachette, mais bon sa ne ce faisait pas trop étant l'hôte de cette soirée ! J'étais en train de réfléchir à comment calmer tout sa, quand je le vis venir vers le bar, inutile de réfléchir longtemps sur le fait que je ne voulais absolument pas me retrouver avec lui, et je me dirigeais presque simultanément vers les cuisines ... M'appuyant sur un mur, et tapant ma tête contre se dernier enfonçant au passage un peu plus fort dans mon crane les barètes tenant mon chignon aoutch ! Fermant les yeux un instant face à cette douleur passagère, je sentis alors un parfum que je connaissais bien, c'est moi qui lui avait dit de l'acheter .... « Tu oses laisser seule ta rouquine ? » Mais non je n'étais pas froide ... Ou peut être qu'un tout petit peu ...